Charlotte Marron/Poire

Charlotte Marron/Poire

Ce n’est pas parce que les fêtes sont passées qu’on ne peut pas se faire plaisir ! À l’occasion de l’anniversaire de mon papa, j’ai réalisé une charlotte à la fois gourmande et fraîche aux notes de marrons et poire, idéale pour finir après un repas un peu copieux. Une recette qui sent encore bon l’hiver !

La charlotte est un classique de la pâtisserie française et vous pouvez la varier en fonction des saisons et de vos envies.

J’ai réalisé les biscuits à la cuillère (c’est vraiment très simple à réaliser). Mais si vous n’avez pas le temps, optez pour ceux déjà prêts. Vous pouvez tout préparer à l’avance ou simplement la veille ou le matin pour le soir.

Il n’y a vraiment aucune complication à réaliser une cartouchière. Cela demande un peu d’organisation avant de se lancer dans la préparation mais le résultat vaut vraiment le coup. J’ai commencé en à réaliser quand je préparais mon CAP pâtissier et j’ai vraiment adoré ça ! Je l’ai d’ailleurs eu à mon épreuve pratique de CAP.

Personnellement, je préfère qu’elle soit assez haute donc je réalise des biscuits plus hauts et je découpe ensuite le bas pour que ce soit bien droit au moment du montage. Je place également un rhodoïd de 8 cm de hauteur autour de mon moule pour bien caler mes bandes de biscuits et faciliter le démoulage.

Vous trouverez quelques conseils en fin de recette.

TEMPS PRÉPARATION

2h

TEMPS DE CUISSON

15 min

RÉFRIGERATEUR

2h

INGREDIENTS

Voici la recette, pour un moule de 20cm de diamètre (6-8 personnes) :

Biscuit à la cuillère :

  • 60 g de farine T55
  • 60 g de maïzena
  • 90 g de jaunes d’œufs (soit l’équivalent de 4 œufs)
  • 130 g de blancs d’œufs
  • 100 g de sucre semoule
  • Sucre glace

Bavaroise à la poire : 

  • 150 g de purée de poire
  • 250 g de lait entier
  • 80 g de jaunes d’œufs (soit 4-5 jaunes d’œufs)
  • 60 g de sucre en poudre
  • 6 g de gélatine en poudre (ou 3 feuilles) + 36 g d’eau
  • 300 g de crème liquide entière à 35% de M.G

Pour la garniture :

  • 80 g de crème de marrons
  • 80 g de poires en sirop
  • 100 g de crème liquide entière à 35% de M.G
  • 10 g de sucre glace
  • 1 gousse de vanille
  • Quelques marrons glacés pour la décoration

      1ère étape :

      Préparez le biscuit à la cuillère. Préchauffez le four à 180°C.

      Réalisez un patron pour le dressage du biscuit : sur une feuille de cuisson, tracez une cartouchière de la hauteur de votre cercle (environ 70cm de longueur, en deux bandes). Tracez également un disque de la taille du cercle et un deuxième plus petit. Retournez la feuille pour l’utiliser.

      Clarifiez les œufs et réservez les jaunes. Dans la cuve du robot muni du fouet, montez les blancs en neige puis versez progressivement le sucre dès qu’ils deviennent mousseux. Vous devez obtenir une meringue lisse et brillante. Ajoutez les jaunes en une fois et fouettez pendant 5 secondes, à vitesse lente. Dégagez le bol du robot et tamisez la farine sur le mélange. Incorporez délicatement la farine dans les œufs, avec une maryse et en soulevant bien la masse pour que le mélange soit bien homogène et sans grumeau.

      Garnissez une poche munie d’une douille n°10 (10mm). Pochez la cartouchière en suivant le patron, puis les deux disques. Saupoudrez deux fois de sucre glace à l’aide d’une passette. S’il vous reste de la pâte, n’hésitez pas à pocher des biscuits individuels. Enfournez et laissez cuire 15 min. A la sortie du four, le biscuit cuillère doit être légèrement doré et ne pas coller au doigt. Attention à ne pas trop le cuire, il doit rester souple et moelleux. Décollez délicatement les biscuits avec une spatule coudée et laissez-les refroidir à température ambiante sur une grille avant de les utiliser.

      Découpez le bas de vos bandes de biscuits pour que ce soit bien droit.

      2eme étape :

      Réalisez la bavaroise à la poire. Faites ramollir votre gélatine dans un bol avec l’eau ou (si vous utilisez de la gélatine en poudre) mélangez la gélatine et l’eau au fouet et placez la masse au frigo. Réalisez ensuite une crème anglaise, en commençant par mélanger les jaunes d’œufs avec le sucre. Faites chauffer le lait jusqu’à ébullition. Ajoutez un peu de lait dans le mélange œufs/sucre, mélangez puis versez le tout dans la casserole. Portez la crème à 82° sur feu moyen, sans jamais cesser de remuer avec une spatule. Attention à ne pas dépasser cette température sinon les œufs vont cuire et vous aurez des grains désagréables dans votre crème anglaise. Hors du feu, ajoutez la purée de poire et la gélatine essorée et mélangez.

      Mettez la crème anglaise au réfrigérateur pendant quelques minutes afin qu’elle soit à température ambiante. Montez la crème liquide en crème fouettée. Quand la crème est montée, en mettre un petit peu dans la crème anglaise et mélanger délicatement à la maryse. Ajoutez le reste et mélanger à nouveau, délicatement, afin de garder le côté aérien de la mousse.

      3eme étape :

      Réalisez le montage.

      Découpez vos quartiers de poire en morceaux.

      Dans votre cercle, placez un rhodoïd et déposez les bandes de biscuits. Coupez les extrémités pour qu’elles ne se chevauchent pas, il faut que l’ensemble soit bien serré afin que la crème ne s’échappe pas. Placez le disque de biscuit cuillère au fond. Ajoutez un peu de mousse, quelques dès de poire puis et des points de crème de marrons à l’aide d’une poche à douille. Déposez le second disque de biscuit à la cuillère puis ajoutez le reste de la mousse, des dès de poire et des points de crème de marrons.

      Déposez la charlotte au réfrigérateur pendant 2h.

      Montez la crème liquide en crème fouettée et ajoutez le sucre glace ainsi que les graines de la gousse de vanille pour obtenir une chantilly. Déposez la chantilly dans une poche munie d’une douille ronde et garnissez votre charlotte. Au moment de servir, ajoutez quelques dès de poire, un peu de crème de marrons et quelques morceaux de marrons glacés.

      Dégustez !

      Conseils :

      • Cette charlotte se conserve au frais un ou deux jours maximum. Vous pouvez aussi la congeler (sans les poires au sirop ni la crème fouettée finale et la décoration). Il suffira de la faire décongeler au moins 6 heures au frais avant de finir et servir.
      • Vous pouvez préparer les biscuits la veille et déjà les mettre dans le moule. Vous pouvez préparer la mousse un ou deux jours à l’avance et la verser dans le moule avec les biscuits. Vous pouvez aussi fouetter toute la crème et garder ce qui reste de côté (ça se conserve bien 24h au frais recouvert de film alimentaire) pour garnir.
      • Pour réaliser une purée, faites cuire des poires bien mûres avec un peu d’eau à feu doux et puis mixez-les. Vous pouvez aussi utiliser de poires au sirop de qualité ou bien de la purée de poires pro (on en trouve très facilement en ligne et elle est très bonne de la marque Capfruit ou Ravifruit).

      Salon du chocolat 2021

      Salon du chocolat 2021

      Après 2 ans d’attente, le voici enfin : le Salon du Chocolat ! Malheureusement, il avait dû être annulé en 2020 à cause du Covid mais il a été maintenu en 2021.

      Au programme de la journée de ce samedi 30 octobre, de grands noms de la pâtisserie dont certains venus de palaces Parisiens : Philippe Conticini, Aurélien Rivoire, Nicolas Paciello, Jeffrey Cagnes, Michaël Bartocetti et bien d’autres encore…

      Avant de s’installer pour le pastry show, je suis allée faire ma petite ronde dans les allées pour admirer toutes ces créations chocolatées et voir ce qu’on pourrait déguster…

      Cette année, j’ai pu découvrir la nouvelle exposition “Table de Fêtes”. Pour inspirer la décoration des repas de réveillons, le Salon du Chocolat avait dressé une table de fête pour célébrer l’art de la table sur 8m d’élégance à la française !

      Cette année, les chefs-d’œuvre étaient à l’honneur : c’est à l’occasion du bicentenaire de la mort de Napoléon que l’artiste chocolatier Jean-Luc Decluzeau, a décidé de créer une sculpture en chocolat à son effigie. Réalisée avec plus de 100kg de chocolat et mesurant 1m65 de large sur 1m10 de hauteur, cette œuvre est le fruit de plus de 120h de travail.

      Une autre sculpture impressionnante : Guernica. Le célèbre tableau de Pablo Picasso a été reproduit en chocolat par un groupement de chocolatiers basques espagnols et français, à l’occasion du 84ème anniversaire du bombardement de la ville de Gernika. L’hommage a nécessité plus de 40 artisans chocolatiers et 500 Kg de chocolat et près d’un mois et demi de travail.

      Je suis également allée admirer les robes en chocolat. Ces créations réalisées en binôme sont présentées au public lors du traditionnel défilé, en faveur de Mécénat Chirurgie Cardiaque, puis exposées durant toute la durée du salon.

      Cette année, nous avons retrouvé des fidèles chocolatiers du salon comme Bonnat, Pralus (j’ai acheté ma Praluline comme à chaque fois), Guerlais, Au Petit Prince, Le chocolat des Français (et leur façade très colorée) mais également se laisser séduire par la découverte de nouveaux artisans.

      En parcourant les allées, je suis tombée sur un stand à la décoration très vive et girly qui a tout de suite attiré mon attention : j’ai reconnu « La Quéquetterie » ! Une enseigne qui fait le buzz avec des gaufres en forme de pénis ou de vulve. Un concept qui peut faire rire, déstabiliser certains ou bien choquer mais en tout cas qui ne désemplit pas et qui cartonne ! Je n’ai pas sauté le pas en achetant une « quéquette » mais j’ai entendu dire qu’une enseigne s’était installée sur Angers, alors pourquoi pas…

      On retrouve une nouvelle fois, l’espace Cake Time pour le plus grand plaisir des gourmets. Chaque jour un chef pâtissier de renom proposait à la vente une sélection de ses créations signatures. Ce samedi, c’était le chef pâtissier Nicolas Paciello, à la tête de l’entreprise Cinq sens. J’ai eu la chance de le rencontrer en personne, lors d’un atelier au sein de son laboratoire, à l’occasion d’un concours Valrhona que j’avais remporté. Ancien chef pâtissier du Fouquet’s à Paris, il est désormais à la tête de sa propre entreprise. Pendant plus de trois heures, nos avons pâtissé, discuté, partagé nos expériences…Pour une jeune professionnelle comme moi, c’était très enrichissant ! Le chef est très à l’écoute, accueillant et sympathique et partage avec plaisir sa passion et son métier de chef pâtissier.

      Dès 11h, la première démonstration se met en place sur le Pastry Show, avec (depuis plusieurs années maintenant) la célèbre Mercotte en co-animatrice. Elle accompagne les différents chefs tous au long des démonstrations.

      Damien Gendron, responsable recherche & Développement chez Potel & Chabot et champion de France du Dessert en 2016, ouvrait le bal avec ces « P’tits lutins de Noël ». Ce dessert se compose d’une meringue Française à la coco, d’un sablé au chocolat, d’un crémeux chocolat et d’une ganache montée chocolat/coco. On utilise une douille à vermicelle pour créer le corps, la meringue sert de bonnet, les yeux sont en chocolat et le nez est en pâte d’amande ! Une réalisation à la gourmande et amusante, idéale pour les petits comme les grands enfants !

      De 12h à 13h, C’est le chef pâtissier Anthony Chenoz du restaurant Granite qui vient nous présenter son dessert à l’assiette à base de chocolat et de Criste marine. La Criste marine est une petite plante maritime que l’on peut comparer à la salicorne car c’est une plante des bords de mer qui se loge sur les côtes rocheuses. Sa saveur est très particulière et peut surprendre le palais avec des goûts de citron et d’iode, légèrement épicé.

      Son dessert se compose d’un crémeux chocolat tulakalum (75% pur Belize de chez Valrhona), d’une pâte d’agrumes au yuzu vert, d’une fine tuile au cacao, de chocolat soufflé, d’une glace criste marine, de criste-marine fraîche, et d’une sauce chaude au chocolat, infusée aux feuilles d’agrumes.

      Pour la troisième démonstration, c’est le célèbre chef Philippe Conticini (grand habitué du Salon du Chocolat) en duo avec la cheffe Laetitia Di Leta, qui nous présente son dessert intitulé « Majunga » : une barre chocolatée sans gluten, composée d’un granola au sarrasin et quinoa blond, d’un biscuit cacao, d’une crème onctueuse au praliné sarrasin et d’une gelée au cacao. Elle renferme également un praliné pur coulant d’une extrême gourmandise. Les photos peuvent en témoigner et les parts ont été très généreuses !

      La recette du chef est disponible juste ici : https://www.salon-du-chocolat.com/recette-philippe-conticini/

      De 14h à 15h, je découvre un nouveau chef pâtissier Aurélien Rivoire, qui officie au sein du Pavillon Ledoyen, du groupe Yannick Alléno. Ce dernier nous propose également un dessert à l’assiette : Parfait glacé au café et crème de pistache salée, brioche fleurée.

      Ce jeune chef pâtissier a travaillé aux côtés de Camille Lesecq puis Cédric Grolet dans le palace Parisien, Le Meurice, avant d’entamer une longue collaboration avec le chef Yannick Alléno, chef triplement étoilé. Il a été nommé Chef pâtissier de l’année par le Gault & Millau en 2020. L’une des particularités de la pâtisserie d’Aurélien Rivoire, c’est l’absence totale de saccharose depuis un an.  » Avec Yannick Alléno, nous avons décidé de retirer le sucre pour révéler le goût propre des produits bruts, sans exhausteur de goût », nous explique-t-il. 

      De 15h à 16h, le chef pâtissier Nicolas Paciello bouscule nos papilles avec une barbe à papa au riz soufflé et fèves de cacao cru. Il en a profité pour nous présenter sa bûche signature et relever un double challenge : réaliser un trompe œil parfait sous forme de cabosse de cacao et réaliser une bûche sans lactose, sans gluten et sans œuf. Cette réalisation inédite se compose d’une mousse infusée aux fèves de cacao crues, d’une gelée de mucilage et notes acidulées de chocolat.

      Pour la démonstration suivante, j’ai été vraiment ravie d’enfin rencontrer ce chef pâtissier, reconnu pour sa vision généreuse, multiculturelle et moderne de la pâtisserie française : le chef Jeffrey Cagnes.

      En 2018, il avait décidé de présenter une œuvre incroyable pour le Salon du Chocolat : fabriquer une religieuse de plus de 4 mètres de haut, avec 5000 éclairs, 300 kg de chocolat et plus de 400 kg de crème chantilly. Un pari fou, que le pâtissier avait relevé avec son équipe composée de 17 personnes. Chef exécutif au sein de la maison Stohrer pendant plusieurs années, (la plus ancienne pâtisserie de Paris), il a récemment ouvert sa pâtisserie-chocolaterie dans le 17eme arrondissement de Paris. Un chef hyper détendu, très drôle (un brin coquin avec sa copine Mercotte), venu nous présenter sa tarte chocolat & fève de Tonka, à base de sablée chocolat garnie d’un muesli chocolaté, d’un crémeux chocolat à la fève de Tonka et d’une généreuse chantilly au chocolat au lait.

      Lors de la dernière démonstration, j’ai également découvert un chef pâtissier que je ne connaissais qu’à travers les réseaux sociaux : le chef Michaël Bartocetti, officiant au sein du palace Four Seasons George V.

      En 2020, il avait créé une galette éblouissante qui avait fait le tour d’Instagram et des magazines de pâtisserie, très reconnaissable avec ses volutes de pâte. Une pâte à pain au lait feuilletée en 3 tours, avec une frangipane aux notes de vanille de Tahiti, rhum et crème pâtissière, le tout recouvert de sucre de canne bio pour lui apporter de la brillance (et beaucoup de gourmandise !). En dégustation, il nous propose sa « Surprise Chocolatée » avec un visuel à la fois très élégant et gourmand.

      Voilà, les démonstrations sont maintenant terminées, il ne me reste plus qu’à parcourir ces allées une dernière fois où un délicieux parfum de cacao flotte dans les airs !

      Avant de partir, je suis allée faire un tour du côté de L’exposition « Bûche, Ô ma bûche » qui consacrait les plus belles réalisations de bûches de Noël : de véritables œuvres d’art éphémères imaginées par nos chefs pâtissiers préférés !

      Une dernière exposition qui m’a beaucoup plu était celle de Sasha Noguiera « De dessin à l’assiette », qui met en lumière son travail d’illustrateur et de dessinateur des plus célèbres réalisations de nos chefs pâtissiers.

      Maintenant, il est temps de repartir et d’attendre (avec impatience) le prochain Salon du chocolat !

      Gâteau Nantais

      Gâteau Nantais

      Bonjour à tous ! Aujourd’hui, je vous retrouve avec la recette d’un gâteau emblématique de la Loire Atlantique, le gâteau Nantais !

      Dans l’histoire, Nantes étant une des grandes villes du commerce triangulaire, ce gâteau raconte l’échange entre l’Europe, l’Afrique et les Antilles. Réalisé à l’époque avec du sucre de canne et imbibé de rhum, ce gâteau se retrouve désormais dans la plupart des pâtisseries nantaises.

      De plus, le gâteau Nantais est aussi appelé « gâteau du voyageur » car il est possible de conserver ce gâteau plusieurs semaines. Je vous suggère même de le déguster 1 ou 2 jours après sa réalisation car les saveurs de ce gâteau se dévoilent avec le temps !

      Je tiens cette recette d’un ancien chef pâtissier avec qui j’ai travaillé et dont le secret de sa réalisation se trouve dans l’ajout de Cointreau, un alcool supplémentaire qui apporte une touche d’orange amère, très agréable en bouche. De plus, pour obtenir un gâteau Nantais bien rhumé, on y ajoute de l’alcool à 3 reprises : dans la pâte, dans l’imbibage à la sortie du four et dans le glaçage.

      Pour ceux qui n’aiment pas l’alcool ou qui ont des enfants, vous pouvez le réaliser sans (et ajouter un peu d’amande amère pour relever le goût) mais ce ne sera pas le vrai gâteau Nantais !

      Comme vous pouvez le constater sur les photos, j’ai également réalisé la recette en version individuelle et vous pouvez même tester la version mini, idéale pour des cafés gourmands !   

      TEMPS PRÉPARATION

      30 min

      TEMPS DE CUISSON

      40 min

      INGREDIENTS

      Ce qu’il vous faut, pour un moule de 24 cm (soit 6-8 personnes) :

      • 125 g beurre doux pommade
      • 125 g beurre demi-sel pommade
      • 150 g sucre blanc
      • 150 g sucre glace
      • 200 g poudre d’amande blanche
      • 300 œufs entiers (environ 3-4 œufs)
      • 80 g farine tamisée
      • 30 g rhum ambré
      • 20 g Cointreau

      Pour l’imbibage à chaud :

      • 30 g rhum ambré
      • 20 g Cointreau

      Pour le glaçage :

      • 220 g sucre glace
      • 35 g rhum blanc
      • 10 g jus de citron

        La veille ou quelques heures avant de vous lancer, sortez les beurres du frigo, coupez-les en morceaux pour qu’ils soient très mous (ou 15 sec au micro-ondes).

        Préchauffez votre four à 180°C, chaleur tournante. Graissez l’intérieur d’un moule à manqué à l’aide d’un pinceau et de beurre pommade.

        Fouettez les beurres avec le sucre en poudre pour que le mélange soit crémeux. Ajoutez le sucre glace et mélangez jusqu’à ce que le sucre soit parfaitement incorporé.

        Ajoutez la poudre d’amande et fouettez l’appareil pour l’incorporer. Ajoutez les œufs, un par un, en mélangeant la masse pour que l’œuf soit bien incorporé.

        Versez la farine tamisée et mélangez délicatement.

        Ajoutez les alcools, mélangez une dernière fois et versez l’appareil dans votre moule.

        Enfournez pendant 40 min.

        Pendant ce temps, préparez le rhum et le Cointreau pour imbiber votre gâteau dès sa sortie du four. Tapotez délicatement avec un pinceau trempé dans l’alcool, pour bien imbiber votre gâteau.

        Laissez-le refroidir à température ambiante.

        Préparez votre glaçage : dans un récipient, mélangez vivement le sucre glace, le rhum et le jus de citron pour obtenir un glaçage lisse, brillant et qui a la consistance d’un dentifrice. Ajoutez du sucre glace si vous le trouvez trop liquide, ajoutez du rhum s’il est trop épais.

        Versez le glaçage au centre et lissez à l’aide d’une spatule coudée. Déposez 10 min au frigo pour que le glaçage fige.

        Le gâteau Nantais se conserve à température ambiante, dans une pièce fraîche, non humide.

        Dégustez !

        Tarte Vanille/Pécan

        Tarte Vanille/Pécan

        Je commence en vous souhaitant une bonne année 2022 ! Que tous vos projets, vos rêves se concrétisent malgrè cette situation très particulière.

        J’ai zappé la réalisation de la galette cette année car j’ai beaucoup de choses à organiser depuis quelques jours, dû à ma situation professionnelle. J’ai voulu me rattraper avec une tarte très gourmande aux notes de vanille et de noix pécan.

        Je vous avais partagé au mois de novembre ma recette de Pecan Pie pour célébrer Thanksgiving. Et comme la noix de pécan est un de mes fruits secs préférés (la noisette est en première position forcément), je récidive avec cette tarte.

        Elle se compose, d’une pâte sucrée, d’un biscuit amande/pécan, d’un praliné aux noix de pécan et d’une ganache montée à la vanille.

        Il y a plusieurs préparations à composer mais en vous y prenant à l’avance, il n’y aura pas de grosse difficulté. Le praliné, la ganache montée et la pâte doivent être préparer la veille pour éviter toute mauvaise surprise et prendre son temps pour le montage.

        Pour un rendu plus élégant, vous pouvez alterner les plots de ganache montée cannelée et unie, mais vous pouvez également n’utiliser qu’une seule douille. C’est selon vos préférences !

         Petites indications : pour la poudre de noix de pécan, je mixe simplement des noix de pécan torréfiées (le goût sera plus prononcé). J’utilise un Thermomix pour fabriquer mon praliné mais un autre mixeur assez puissant fera l’affaire.

        Avec ces quantités, j’ai pu également réaliser 4 petits tartelettes individuelles.

        TEMPS PRÉPARATION

        2h

        TEMPS DE CUISSON

        25-30 min

        RÉFRIGERATEUR

        12h

        INGREDIENTS

        Ce qu’il vous faut (pour un cercle à tarte de 24cm) : 

        Pour la pâte sucrée :

        • 120 g de beurre pommade
        • 80 g de sucre glace
        • 25 g de poudre d’amande
        • 230 g de farine T55
        • 1 œuf
        • 2 de sel fin

        Pour la crème amande/Pécan :

        • 70 g de beurre pommade
        • 50 g de sucre
        • 30 g de poudre de noix de pécan
        • 30 g de poudre d’amande
        • 1 œuf

        Pour le praliné Amande/pécan

        • 200 g de noix de pécan
        • 130 g d’amandes entières
        • 180 g de sucre

        Pour la Ganache montée à la vanille :

        • 75 g de chocolat blanc
        • 37 g de crème liquide entière (35% MG)
        • 110 g de crème liquide entière froide (35% MG)
        • 1 gousse de vanille

          La veille, préparez la ganache montée : Faites fondre le chocolat au bain-marie ou au micro-ondes (par tranche de 30 sec en remuant régulièrement).

          Portez à frémissement 37 g de crème liquide. Versez en 3 fois la crème chaude sur le chocolat fondu en mélangeant avec une maryse, entre chaque ajout. La ganache doit être lisse et brillante. Ajoutez la crème liquide froide et la vanille grattée. Mélangez. Filmez au contact et réservez au frigo.

          Préparez ensuite la pâte : dans la cuve de votre robot, muni de la feuille, déposez le beurre mou avec le sucre glace tamisée et commencez à mélangez à vitesse moyenne. Ajoutez la poudre d’amande, le sel puis l’œuf. Mélangez une nouvelle fois.  

          Ajoutez la farine tamisée et mélangez, sans trop travailler la pâte, pour obtenir une pâte homogène.

          Filmez la pâte et laissez-la reposer au réfrigérateur.

          Préparez le praliné : Préchauffez votre four à 180°C et faites torréfier les amandes et les noix de pécan pendant 15 min.

          Préparez un caramel à sec dans une casserole à température moyenne. Ne touchez pas votre caramel, c’est le secret pour le réussir ! Privilégiez une cuillère en bois ou une spatule en polyglass, pour remuer s’il reste des morceaux de sucre. Baissez le feu s’il colore trop vite. Quand le caramel a une jolie couleur, versez-le sur une feuille de cuisson ou un tapis Silpat et laissez-le refroidir jusqu’à durcissement complet.

          Cassez le caramel en morceaux. Versez les fruits secs torréfiés et le caramel dans votre mixeur et mixez jusqu’à l’obtention d’un praliné lisse et brillant. Cela peut prendre quelques minutes. 

          Le lendemain, étalez la pâte sur votre plan de travail, légèrement fariné et foncez la pâte sur 3mm d’épaisseur, dans votre cercle ou moule à tarte, préalablement beurré. Piquez la pâte avec une fourchette.

          Déposez votre pâte foncée au congélateur pendant 1h à 2h. Cela évitera qu’elle ne se rétracte trop à la cuisson. Pour plus de prudence, je rajoute quand même des billes de cuisson avec un papier de cuisson. De cette manière, je suis certaine d’obtenir un beau fond de tarte uniforme et sans bosse.

          Faites préchauffer le four à 180°C. Enfournez votre fond de tarte pendant 8 à 10 min pour une pré-cuisson.

          Pendant ce temps, préparez votre crème : mélangez le beurre avec le sucre puis les poudres.  Ajoutez l’œuf et fouettez pendant 2 min. Disposez la crème dans une poche à douille munie d’une douille ronde.

          Sortez votre fond de tarte précuit. Enlevez vos billes de cuisson et pochez la crème comme un escargot en partant du centre. Étalez à l’aide d’une spatule. Enfournez la tarte pour une cuisson entre 15 à 20 min (surveillez régulièrement). Le biscuit doit être légèrement coloré et les bords bien cuits. Laissez refroidir complétement à la sortie du four.

          Une fois la tarte bien refroidie, étalez une couche de praliné et déposez-la quelques minutes au frigo.

          À l’aide d’un fouet électrique ou dans votre robot muni du fouet, montez la ganache à la vanille, comme une chantilly (attention ça prend très vite !). Commencez par une vitesse moyenne et augmentez la vitesse au fur et à mesure. Dès que des sillons apparaissent et que la crème tient au fouet, elle est prête.

          Disposez la ganache montée dans deux poches à douille : l’une munie d’une douille cannelée et l’autre d’une douille unie ronde. Pochez en alternant les deux douilles pour un visuel plus esthétique.

          Vous pouvez rajouter un peu de praliné dans les creux ou sur les plots de ganache, comme je l’ai fait. Pour cela, faites chauffer légèrement une cuillère à pomme parisienne à l’aide d’un chalumeau (testez sur la paume de votre main, il faut que ce soit chaud mais pas brûlant sinon vous allez faire fondre votre ganache). Appuyez légèrement le dos de la cuillère sur votre plot de ganache pendant 2-3 secondes et tournez délicatement pour obtenir un beau creux.

          Décorez avec un peu de poudre de vanille (si vous en avez) et quelques noix de pécan torréfiées.

          Dégustez !

          Sablés Ecossais ou Shortbread

          Sablés Ecossais ou Shortbread

          Qui n’a jamais salivé devant la petite boîte en métal de Walkers ornée d’un tartan rouge ? Personnellement, je dévore la boîte à moi toute seule !  Eh bien, voici la recette traditionnelle du Shortbread ou biscuit sablé écossais.

          Le résultat de cette recette de biscuits sans œufs ? Une texture friable, sableuse, mais aussi fondante en bouche.   Très riche en beurre qui leur donne un goût et une saveur particulière.

          Vous pourrez les déguster tel quel, à l’heure du goûter mais aussi les utiliser en base pour de nombreuses recettes.    Je l’ai d’ailleurs testée pour un dessert de restaurant et sous forme de mignardise pour accompagner un café gourmand. Depuis, beaucoup me réclame cette recette !

           Vous pouvez les agrémenter de pépites de chocolat, de zestes de citron ou encore aromatisés à la bergamote.

          Généralement, ils se présentent sous forme rectangulaire et piqués. Pour les fêtes de Noël, j’ai préféré utiliser mon emporte pièce sous forme de petit beurre et faire un clin d’œil à la région Nantaise. Vous pouvez retrouver ce moule sur le site « Alice Délice », juste ici : https://www.alicedelice.com/emporte-piece-biscuit-petit-beurre-ibili-p-42778

          TEMPS PRÉPARATION

          15 min

          TEMPS DE CUISSON

          20-25 min

          RÉFRIGERATEUR

          1h-2h

          INGREDIENTS

          Ce qu’il vous faut (pour une vingtaine de biscuits) :

          • 250 g de beurre demi sel ramolli
          • 110 g de sucre glace
          • 300 g de farine
          • 90 g de maïzena
          • 6 g de levure chimique
          • ½ C. à café de vanille (en poudre ou liquide)

            Dans un robot pâtissier muni de la feuille ou à l’aide d’un batteur électrique, battez le beurre ramolli et le sucre glace jusqu’à l’obtention d’un mélange crémeux (à vitesse 4-5). Ajoutez la vanille et mélangez de nouveau.

            Incorporez la farine préalablement mélangée avec la maïzena et mélangez à petite vitesse jusqu’à disparition complète du beurre et obtention d’une texture homogène. Ramassez la pâte et écrasez-la deux ou trois fois avec la paume de la main, sans la pétrir.

            Formez une boule, enveloppez-la dans un film alimentaire et réservez-la au frais pendant au moins 1h à 2h.

            Etalez la pâte sur un plan de travail légèrement fariné, sur une épaisseur de 5mm.

            Préchauffez votre four à 160°C (th.6).

            A l’aide d’un emporte-pièce, découpez des sablés et disposez-les, au fur et à mesure, sur une plaque à pâtisserie recouverte de papier de cuisson ou sur un tapis en silicone. Faites cuire vos sablés pendant 20 à 25 minutes jusqu’à ce qu’ils soient légèrement dorés. Laissez-les refroidir quelques minutes.

            Dégustez !