Visite au Salon de la Pâtisserie

30 juillet 2018

En véritable passionnée de pâtisserie, je me devais d’assister au premier Salon de la Pâtisserie à Paris, porte de Versailles du 15 au 17 juin. Les billets pris pour la journée du samedi 16 (7 € en tarif réduit, plus que raisonnable), me voici rendue sur les lieux.

J’ai été surprise du nombre de visiteurs déjà présents presque 30 min avant l’ouverture des portes. Quand il s’agit de nourriture, les gens se bousculent !

J’avais déjà fait mon planning de la journée grâce au programme mis en ligne sur le site du Salon de la Pâtisserie (Eh oui, on ne peut pas se dédoubler pour assister à toutes les animations, dommage !).

 

A 10h30, sur l’espace Dégustation, était présentée la revisite du Baba au Rhum de François Daubinet, chef pâtissier au sein de la maison Fauchon. Le nom de sa création : le Papa au Rhum !

Deux clins d’œil sur cette pâtisserie : le premier pour fêter la fête des pères et le deuxième fait référence au Rhum utilisé dans la recette, le fameux Don Papa, un Rhum aux notes vanillés, assez doux et léger.

 

François Daubinet a notamment travaillé à l’hôtel du Crillon et au Plaza Athénée où il a fait la rencontre de Christophe Michalak. Ce dernier l’a d’ailleurs recruté lorsqu’il s’est installé à son compte (Michalak Masterclass). Depuis quelques années, il proposait ses services de conseil en France et à l’étranger. Il est maintenant à la tête de la maison Fauchon à seulement 30 ans.

Le chef nous a montré comment réaliser une pâte à Baba très rapide et facile à l’aide d’un robot mixeur. En trois coups de cuillère, la pâte est prête et facile à verser dans des moules pour obtenir de jolies demi-sphères. C’est sûr que je vais essayer cette technique. J’ai d’ailleurs une amie spécialiste du Baba au Rhum, qui le réalise très bien mais avec la recette traditionnelle. Il faudra que je lui fasse découvrir cette nouvelle technique !

 

 

Petit Bémol : nous n’avons pas pu avoir la recette complète le jour de la démonstration. J’ai dû faire un e-mail sur le site de Fauchon pour leur demander (ils me l’ont envoyé très rapidement).

Ensuite à 12h était prévu sur le programme, une démonstration de Christophe Felder, grand chef pâtissier Alsacien. J’avais hâte d’assister à sa démonstration car j’ai eu l’honneur de le rencontrer dans un magasin de cuisine où je travaillais (il m’avait d’ailleurs complimentée pour ma maison en pain d’épices !).

Je suis donc arrivée à 11h45 devant le stand et…OH Surprise, l’horaire avait été décalé à 11h. Un monde fou devant moi et la démonstration était pratiquement finie. Grosse déception ! Je pousse donc un GROS coup de gueule concernant l’organisation du Salon. Quand on se déplace comme moi d’assez loin et qu’on paye, la moindre des choses est d’avoir un planning respecté ! Le programme donné à l’entrée du Salon n’était même pas à jour. Bravo le staff !

Du coup, je me suis dirigée vers le stand de Yann Brys qui présentait son Tourbillon Abricot-Basilic. Quelques minutes avant qu’il ne commence, nous avons eu le plaisir de voir la fameuse Mercotte, venir taper la bise au chef !

 

 

Comme à son habitude, le chef est d’une gentillesse sans égale, très souriant, sans oublier très patient ! (Il a dû attendre plusieurs minutes avant que l’on ne lui amène un robot plongeur). Comme toujours, sa technique du pochage en tourbillon est incroyable.

 

 

De 13h à 14h, la chef pâtissière Saori Odoi nous présentait l’Opérette, un entremet sans gluten qui se compose d’une base de croustillant au chocolat cru, aux fruits secs et aux flocons de sarrasin, d’un crémeux au chocolat cru, d’une génoise sans farine, d’une mousse au chocolat cru, de petits carrés de crumble croustillant et d’une plaque de chocolat cru qui recouvre l’ensemble. La particularité de la maison Foucade est de proposer des pâtisseries sans allergènes, moins sucrées, avec des ingrédients naturels non raffinés. Résultat de la dégustation : une création très forte en cacao, avec différents jeux de textures et très peu sucrée.

 

De 14h à 15h, toujours sur le stand « French Touch », avait lieu la démonstration d’Ivan Delaveaux, maître chocolatier-confiseur, autour de sa ganache mojito. Un véritable coup de cœur ! Intense en bouche, précis dans l’harmonie, un mélange de saveurs impeccable. Je regrette que la boutique du chef soit aussi loin, à Lamorlaye dans l’Oise…

 

 

La dernière démonstration à laquelle j’ai assisté de 15h à 16h fut la présentation de Vincent Valton, chef pâtissier formateur au sein de l’institut le Cordon Bleu, à Paris. Il nous a présenté une forêt noire repensée en forme de sphère : un biscuit chocolat, une compotée de griottes, une ganache montée et un enrobage au chocolat noir. Pour ceux qui sont addicts comme moi aux émissions culinaires, vous avez pu voir Vincent Valton lors de la saison 2 ‘Le meilleur pâtissier : les professionnels » sur M6. Verdict : les goûts n’étaient pas assez francs à mon avis. Rien n’égal la forêt noire « Fantastik »de Christophe Michalak (que j’ai d’ailleurs réalisée plusieurs fois, toujours aussi gourmande).

 

 

Bilan de ce premier Salon de la Pâtisserie à Paris : j’ai été un peu déçue dans l’ensemble même si j’ai assisté à de très intéressantes démonstrations de chefs que je ne connaissais pas. Une très mauvaise organisation au niveau des programmes (pas d’informations concernant le changement d’horaire de Christophe Felder), pas assez de place au niveau des stands pour voir correctement les préparations en direct des chefs, très peu de recettes données lors des démonstrations et très peu d’exposants contrairement au Salon du Chocolat. J’ai été d’ailleurs étonnée de ne pas voir le stand de Pierre Hermé, qui était pourtant annoncé sur le programme. Encore un cafouillage dans l’organisation ! Heureusement que le prix de la place (7€ en tarif réduit) est très raisonnable pour la journée car cela ne vaut pas plus.

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