Tarte Dulcey & fève de Tonka

Tarte Dulcey & fève de Tonka

En pleine pratique pour mon CAP pâtissier, j’ai préparé cette semaine une tarte au chocolat. Je me suis servie d’une fiche technique qui était tombée les années précédentes, à l’exception près que j’ai utilisé un chocolat Dulcey de Valrhona.

Vous ne connaissez pas ? C’est un chocolat qui a été crée par le pâtissier-chocolatier Frédéric Bau, en 2012. Il s’agit en fait d’un « oubli » de chocolat blanc sur le feu (plus précisément dans une étuve pendant quinze heures), ce qui lui a donné une couleur blonde et des arômes de confiture de lait ou de caramel.

J’aime beaucoup ce chocolat, qui est un peu plus original que du chocolat blanc. Généralement, je l’achète sur le site vente-privée.com car il est en réduction (14€ les deux tablettes au lieu de 10,50€ la tablette, ou encore 21€ le KG au lieu de 33€).

J’ai fait donc un petit mix entre les quantités de la fiche technique du CAP et la recette du blog « Surprises et gourmandises » que vous pouvez trouver ici : http://www.surprisesetgourmandises.fr/2018/02/05/tarte-dulcey-chantilly-tonka-noisettes-caramelisees/ 

TEMPS PRÉPARATION

30 min

TEMPS DE CUISSON

15-20 min

TEMPS AU FRAIS

2h

INGREDIENTS

Voici la recette pour une tarte de 6 personnes (20 cm de diamètre) :

Pour la pâte sucrée :

  • 100 g de beurre
  • 80 g de sucre
  • 3 g de sel
  • 40 g d’œuf
  • 200 de farine

Pour la ganache Dulcey :

  • 225 g de crème liquide
  • 20 g de sirop de glucose
  • 200 g de chocolat Dulcey
  • 80 g de beurre

Pour la chantilly tonka :

  • 200 g de crème liquide entière
  • 20 g de mascarpone
  • 2 cuillères à soupe de sucre glace
  • Une fève de tonka râpée

Pour la préparation de cette recette, je vais vous donner les mêmes instructions que l’on demande lors du CAP pâtissier, c’est-à-dire : crémer, abaisser une pâte et foncer un cercle.

Si votre beurre est froid, passez-le quelques secondes au micro-ondes (10-15 sec à puissance moyenne). Il ne doit pas être fondu, juste mou.

Crémez le beurre en fouettant pour réaliser un beurre pommade. Ajoutez le sucre et le sel et mélangez vigoureusement au fouet ou à la spatule. Ajoutez l’œuf.

A la main ou à la spatule, incorporez la farine. Mélangez rapidement sans donner trop de corps à la pâte pour ne pas la rendre élastique.

Réunissez la pâte à l’aide d’une corne et posez-la sur du film alimentaire. Aplatissez-la et recouvrez-la de film alimentaire. Laissez reposer 1h au frigo. Pendant ce temps, beurrez l’intérieur d’un cercle. Le cercle beurré permet principalement à la pâte de mieux se tenir et faciliter le décerclage.

Etalez la pâte à l’aide d’un rouleau à pâtisserie sur une épaisseur de 3-4mm. Personnellement, je l’étale entre deux feuilles guitare pour plus de facilité. Une fois la pâte abaissée, je la remets 5 min au congélateur.

Découpez les bords de la pâte afin d’obtenir un disque à la taille souhaitée. Déposez la pâte sur le cercle en vous aidant de votre rouleau.

Foncez le cercle, en faisant bien épouser la forme du moule à la pâte. Quelques conseils pour bien foncer un cercle à tarte : ramenez la pâte à l’intérieur du cercle, et à l’aide de l’index, marquez un angle droit tout autour de la pâte. Formez un léger bourrelet à l’intérieur, passez le rouleau sur la pâte et retirez l’excédent. Formez un joli rebord qui remonte en pinçant la pâte.

Fond de tarte avant cuisson

Mettez du papier de cuisson sur le fond de tarte et disposer des billes de cuisson en céramique ou des légumes secs dessus et enfournez pendant 15-20 minutes. Laissez refroidir.

Une fois le fond de tarte cuit et refroidi, utilisez la râpe micro plane pour lisser les imperfections. Voilà ! Votre fond de pâte est prêt !

Fond de tarte après cuisson

Maintenant, on s’attaque à la ganache, le temps que notre fond de tarte refroidisse. La préparation de la ganache ne doit pas vous prendre plus de 10 min.

Vous avez deux méthodes pour le chocolat : soit cassez le chocolat dulcey en morceaux dans un récipient et le faire fondre au micro-ondes (10 sec par 10 sec pour ne pas le brûler) ou hachez le chocolat en petits morceaux.

Faites chauffer la crème et le sirop de glucose dans une casserole. Si vous n’avez pas de sirop de glucose, vous pouvez le remplacer par du miel, mais attention au sucre ! Si vous faites beaucoup de pâtisserie, je vous conseille d’en acheter, on en trouve dans de nombreuses recettes : glaçages, ganache, caramel, etc. Moi, j’ai acheté directement 1KG pour 6,90€ sur le site de cuisineshop : https://www.cuisineshop.fr/ingredients-sucre-sirop-de-glucose/sirop-de-glucose-1-kg.html

Dès que la crème frémit, versez un tiers sur le chocolat et mélangez à l’aide d’une maryse pour réaliser une émulsion. Puis versez un deuxième tiers puis un troisième afin d’obtenir un mélange bien homogène. Ajoutez le beurre coupé en petits morceaux et mélangez. Émulsionnez à l’aide d’un mixeur plongeant jusqu’à ce que la ganache soit bien lisse et en prenant soin à ne pas intégrer de bulles

Coulez la ganache au dulcey sur le fond de tarte puis réservez au frais au moins 1h.

Voilà, notre tarte est prête ! Enfin presque…

Pour mon entraînement au CAP, j’ai écrit au cornet avec du chocolat blanc tempéré, une fois que la ganache avait durci. Dans les jours à venir, je vous ferai un petit topo sur la préparation et l’écriture au cornet. Vous n’êtes, bien sûr, pas obligés d’écrire…

Placez le saladier et les fouets du batteur électrique au congélateur pendant au moins 30 minutes.

Quelques minutes avant de servir, préparez votre chantilly : versez la crème et le mascarpone dans le saladier et commencez à fouetter à vitesse moyenne, puis lorsque la crème commence à se raffermir un peu, augmentez la vitesse. Au fur et à mesure, la crème commence à monter et à se raffermir.

Attention à ne pas trop battre la crème, vous risquerez d’obtenir du beurre. Il faut donc savoir s’arrêter à temps. N’oubliez pas d’ajouter le sucre glace et la fève de tonka râpée lorsque la crème est presque montée.

Mettez la chantilly dans une poche à douille, munie d’une douille lisse de 15 mm de diamètre.

Récupérez le fond de tarte du frigo. Pochez des petites boules de chantilly tonka sur tout le pourtour de la tarte.

Dégustez !

Oursons guimauve maison

Oursons guimauve maison

Aujourd’hui je vous propose une recette qui nous rappellera à tous nos après-midis enfantins avec les copains : j’ai nommé les oursons guimauve !

Personnellement, ce n’était pas ma friandise préférée quand j’étais enfant (moi c’était plutôt les bonbons au caramel du type Werther’s original ou encore les soucoupes à la poudre qui piquaient la langue !) car j’ai toujours trouvé qu’ils étaient trop sucrés et bourratifs. Mais c’était avant de tester les faits maison !

J’ai commencé à réaliser ma propre guimauve car j’ai toujours des blancs d’œufs dans le congélateur (résultat de BEAUCOUP BEAUCOUP de pâtisserie) et je commençais à me lasser des meringues. Je me suis dit « ça ne doit pas être bien compliqué » et en effet, c’est un jeu d’enfant ! L’avantage quand vous réalisez vos propres guimauves, c’est que vous pouvez les aromatiser à ce que vous voulez : j’ai déjà testé au café, à la fleur d’oranger et à la vanille.

Peu après ça, je suis tombé sur la recette de Christelle, du blog « Il était une fois la pâtisserie » qui proposait la recette des oursons à la guimauve fait maison.

Le lien juste ici : https://www.iletaitunefoislapatisserie.com/2018/10/oursons-guimauve-recette-maison-facile.html

Je vous conseille vivement son blog, il y a toujours des bonnes idées et ces recettes sont très gourmandes.

Pour en revenir à mes oursons, j’ai donc décidé de me lancer (en plus ma maman en raffole) et j’ai acheté un moule spécial de la marque scrapcooking, que vous pouvez trouver ici : https://boutique-scrapcooking.fr/fr/moule-silicone-chocolat-oursons

J’ai suivi la recette traditionnelle avec une guimauve aromatisé à la vanille et une couverture au chocolat au lait. Vous pouvez changer pour du chocolat noir si vous préférez (mais je vous déconseille fortement le chocolat blanc qui sera beaucoup trop sucré) et aromatiser la guimauve à votre convenance.

TEMPS TOTAL

3h30

TEMPS DE CUISSON

10 min

INGREDIENTS

Voici la recette pour une douzaine d’oursons :

  • 2 feuilles de gélatine (4 g)
  • 120 g de chocolat au lait
  • 50 g de sucre
  • 10 g de sirop de glucose
  • 20 g d’eau
  • 1 blanc d’œuf
  • 1 pincée de vanille en poudre

     

    Placez la gélatine dans un bol d’eau froide.

    Faites fondre le chocolat au micro-ondes ou au bain-marie. J’ai préféré tempérer le chocolat car je préfère quand la coque est vraiment croquante mais vous n’êtes pas obligés de le faire. Faites attention à la température de votre chocolat ! Elle ne doit pas dépasser 45°C pour le chocolat au lait et 50°C pour le chocolat noir.

    Avec un pinceau de cuisine, répartissez le chocolat dans les moules en forme d’oursons. Vous pouvez également verser votre chocolat dans les moules jusqu’à hauteur et le retourner pour enlever le surplus de chocolat. Cela vous évitera les traces disgracieuses de votre pinceau. Placez le moule au réfrigérateur le temps d’avancer dans la recette.

    Gardez votre surplus de chocolat pour le reste de la recette.

    Placez ensuite dans une casserole le sucre en poudre, l’eau et le sirop de glucose. Faites chauffer jusqu’à ce que la température atteigne 121°C à l’aide d’un thermomètre alimentaire. Si vous n’en avez pas, je vous le recommande fortement surtout si vous faites beaucoup de pâtisserie et que vous travaillez le chocolat.

    Hors du feu, incorporez la gélatine.
    Parallèlement, commencez à fouetter le blanc en neige. Quand il devient mousseux, ajoutez le sucre cuit, puis la vanille en poudre. Continuez de fouetter jusqu’à ce que le mélange tiédisse (aux alentours de 50°C). Vous devez obtenir un bec d’oiseau.

    Placez le tout dans une poche à douille. Sortez les moules du réfrigérateur. Remplissez-les de guimauve encore liquide (attention, ça durcit vite !).

    Lissez avec une spatule et laisser sécher à l’air libre pendant 2 heures environ.

    Refaites fondre le chocolat restant. Etalez une fine couche de chocolat sur les oursons, de façon à les recouvrir entièrement. Replacez environ 1 heure au réfrigérateur.

    Démoulez les oursons délicatement. Si vous voyez que le chocolat se casse, placez le moule 15 minutes au congélateur, le démoulage sera plus facile.

    Petit conseil : Pour les grands (et gros) gourmands, je recommande d’acheter un deuxième moule car, chez moi, les 12 oursons, sont partis à la vitesse de l’éclair ! C’est également une bonne idée de cadeau gourmand à offrir pour un enfant (ou un grand enfant !).

    Dégustez !

    La brioche Nanterre comme à la boulangerie !

    La brioche Nanterre comme à la boulangerie !

    Cette semaine, je vais vous parler d’un projet dans lequel je me suis lancée cette année et que j’espère concrétiser : le CAP pâtissier en candidat libre.

    J’ai décidé de m’inscrire il y a quelques mois déjà après les insistances de plusieurs proches (« Mais pourquoi tu ne te lances pas ? » « Je te verrais bien dans cette branche » etc.). Du coup, en ce moment, c’est révisions et pratique à fond ! Il ne me reste que quelques mois pour être fin prête (l’épreuve pratique s’étale de début mai à fin juin).

    Alors, c’est sûr, je faisais déjà pas mal de pâtisserie avant de me lancer dans ce projet mais c’était des choses plutôt faciles comme des biscuits, cakes, tartes ou desserts familiaux. J’aime également faire des entremets ou des desserts un peu plus techniques comme le Paris Brest ou les macarons mais s’il y a bien une chose que j’ai découvert en travaillant mon CAP, c’est les pâtes levées !

    Ma bible du moment !

    Avant, je ne me serais jamais lancée dans la préparation d’une brioche. Grave erreur ! C’est tellement facile à réaliser ! Contrairement aux brioches industrielles pleines de conservateurs (et d’autres produits inconnus), je sais au moins ce que je mets dans ma brioche. Cela ne demande pas grand-chose et contrairement à ce qu’on peut croire, c’est rapide et facile à préparer. Le plus long, c’est le temps de repos et de pousse, mais rien ne vous oblige à regarder votre pâte monter pendant deux heures…Vous pouvez très bien préparer la pâte le matin et la faire cuire dans l’après-midi avant que les enfants rentrent de l’école (croyez-moi, il n’y a pas de meilleur goûter qu’une part de brioche fait maison, toute chaude). Ou si vous n’avez pas le temps dans la semaine, la réaliser pour un brunch dominical.

    Pour les ingrédients, pas de difficulté, juste à trouver de la levure fraîche de boulanger (personnellement, je l’achète en grande surface, au rayon boulangerie) et de la farine type 45. Pour le beurre, vous pouvez prendre un beurre classique (minimum de 82% de M.G) mais je vous conseille néanmoins un beurre sec, si vous pouvez vous en procurer (en demandant gentiment à votre boulanger ou pâtissier, de lui en acheter un morceau).

    Côté matériel, si vous avez un bon robot avec un pétrin, vous pouvez la réaliser sans difficulté. Sinon, tout est possible à la main, ce sera juste un peu plus long et ardu.

    TEMPS TOTAL

    4h

    TEMPS DE CUISSON

    18-20 min

    TEMPS AU FRAIS

    1h15

    INGREDIENTS

    Voici la recette pour une brioche Nanterre :

    • 165 g de farine T45
    • 4 g de sel fin
    • 30 g de sucre semoule
    • 10 g de levure fraîche de boulanger
    • 100 g d’œufs
    • 80 g de beurre (82% M.G)
    • 1 œuf battu pour la dorure
    • 30 g de sucre en grains

      Dans la cuve du robot muni du pétrin, mettez la farine, le sel, le sucre, la levure biologique (en faisant attention qu’elle ne touche pas le sel) et les œufs.

      Coupez le beurre en morceaux.

      Faites tourner le robot à petite vitesse pendant 5 min afin de bien mélanger la pâte et d’éviter les grumeaux. Il s’agit du frasage.

      Augmentez la vitesse et laissez tourner environ 5 min afin de donner de l’élasticité à la pâte.

      Lorsque la pâte forme une boule autour du pétrin, remettez le robot en petite vitesse puis ajoutez le beurre progressivement.

      Lorsqu’il est bien incorporé, augmentez à nouveau la vitesse pendant environ 10 min. la pâte doit être élastique, lisse et brillante.

      A l’aide d’une corne, formez une boule avec la pâte sur le plan de travail. Mettez-la dans un cul de poule et filmez. Laissez pousser pendant 1h à température ambiante. C’est le pointage.

      Aplatissez la pâte pour la « dégazer » : cela permet de renouveler l’action des cellules de levure et de chasser le gaz. Mettez la pâte au frigo pendant 30 min.

      Divisez la pâte en 5 pâtons de 50g chacun. Aplatissez la pâte avec la paume de la main. « Boulez » avec la paume de la main sur le plan de travail puis laissez reposer 5 min. renouvelez le « boulage » puis réservez au frigo encore 15 min.

      A l’aide d’un pinceau, beurre un moule à Nanterre (ou un moule à cake de 22x8x5cm). Disposez les boules en quinconce. Dorez la brioche avec l’œuf battu.

      Laissez pousser en étuve à 28°C pendant 1h45. Chez vous, mettez un four à 30°C ou si la température de votre four est trop élevée, placez un bol d’eau bouillante à l’intérieur avec la porte fermée.

      Sortez la brioche et préchauffez votre four à 180°C. dorez à nouveau avec l’ouf battu. Parsemez de sucre en grains. Enfournez pendant environ 18 à 20 min. démoulez délicatement la brioche sur une grille.

      Vous pouvez ajouter des pépites de chocolat ou des pralines roses pour customiser la brioche.

      Une brioche bien moelleuse à souhait !

      Dégustez !

      Visite au Salon du chocolat 2018 !

      Visite au Salon du chocolat 2018 !

      Pour la deuxième année consécutive, je me suis rendue au Salon du Chocolat édition 2018 à la Porte de Versailles, à Paris. L’année d’avant, j’avais pu prendre des places en tarif réduit grâce à une vente privée (7,50€ au lieu de 14€) mais cette année, je m’y suis prise trop tard…tant pis, j’y vais quand même ! Surtout que le vendredi 2 novembre, il y avait deux de mes chefs préférés en démonstration : Philippe Conticini et Cédric Grolet. A ne surtout pas manquer donc !

      J’avais donc bien analysé le programme de la journée ainsi que les exposants qui m’intéressaient.

      Pour commencer, un premier passage rapide par les World Chocolate Masters où 20 candidats de 20 pays différents viennent concourir ; chaque année un thème est attribué par le jury et les candidats doivent réaliser une pièce artistique ainsi qu’un entremet, un bonbon et un dessert gastronomique (le tout à base de chocolat bien entendu). Ces quatre réalisations doivent être terminées en douze heures, à la suite desquelles un jury de 21 pâtissiers célèbres et maîtres chocolatiers les évalue en inspectant l’aspect, le goût et le niveau de difficulté technique.

      Le français Yoann Laval durant les World Chocolate Masters.

      Cette année, c’est le maître chocolatier suisse Elias Läderach, qui a remporté la compétition avec un total de 552 points derrière le français Yoann Laval qui arrive en seconde position.

      Ensuite, dès 11h, première démonstration avec Johanna Le Pape, Cheffe pâtissière bien-être et championne du monde des arts sucrés, qui nous présente sa recette chocolatée « Éclat » autour des notes de vanille, chocolat et café avec des matières naturelles comme le cacao cru et l’huile d’argan. Des démonstrations toujours animées par la célèbre Mercotte !

      Présentation du dessert de Johanna Le Pape.

      A 12h, c’était le chef Philippe Conticini, figure emblématique de la pâtisserie française : inventeur du dessert au verre en 1994, puis de la fameuse verrine qui a conquis le monde entier, ou encore le créateur, pour la Pâtisserie des Rêves, d’un paris-brest au cœur coulant de praliné à se damner…Pour la démonstration, il nous présente sa recette exclusive « Coulant chocolat et émulsion légère praliné ». Côté dégustation, j’ai été un peu déçue de l’émulsion qui n’était pas assez puissante en praliné pour moi, par contre la texture de son coulant est à tomber ! Voici la recette complète juste ici : https://www.facebook.com/PhConticini/posts/voici-la-recette-compl%C3%A8te-du-biscuit-coulant-au-chocolat-au-lait-fleur-de-sel-et/586418738184432/

      A 13h, j’ai découvert le chef Dominique Costa qui le chef pâtissier du Peninsula avec sa recette exclusive « Chocolat, praliné et coriandre ». Un drôle de mélange me direz-vous, mais étonnamment, c’est un des meilleurs desserts que j’ai dégusté au salon : il y a donc un croustillant praliné avec des graines de coriandre, une crème légère chocolat coriandre, un parfait glacé coriandre avec un coulant praliné coriandre, un palet mousse chocolat coriandre et une pâte à cigarette chocolat. Je garderai surtout en tête la réalisation de son praliné à la coriandre, beaucoup plus facile à réaliser : il verse directement son caramel sur les noisettes et les graines de coriandre, sur un tapis de cuisson et laisse refroidir avant de les mixer.

      Avant la prochaine démonstration, j’ai pu m’échapper quelques minutes pour aller voir la dédicace du chef Philippe Conticini à la librairie gourmande, mais malheureusement, j’ai seulement réussi à prendre une photo de lui d’assez près. Beaucoup trop de monde qui attendait de se faire dédicacer un livre…

      A 14h, il y avait le chef Japonais Hironobu Tsujiguchi, de la marque « Le chocolat de H » qui fusionne le parfum et le goût du cacao du monde entier avec les matériaux et la culture japonaise. Nous avons pu goûté un biscuit garni d’une ganache saké (au goût plus que surprenant !) ainsi qu’un bonbon au chocolat noir accompagné d’un fond de saké pur dans une petite coupelle. Le rituel de dégustation veut que l’on porte un toast en disant « Kampaï » et en faisant un vœu tout en buvant son verre de saké. Personnellement, le goût est très particulier et je n’ai pas vraiment apprécié…

      Bon, heureusement, j’ai pu me rattraper grâce à la venue du pâtissier du moment, j’ai nommé Cédric Grolet ! Il était accompagné de son sous-chef Yohann Caron, qui travaille avec lui depuis 2012 au Meurice. Ils nous ont présenté le « Rubik’s chocolat ». Outre le fait que Cédric Grolet est « THE » chef du moment grâce à ses desserts très visuels et très gourmands, il est aussi très sympathique et sait mettre en avant toute son équipe. Il nous a montré comment il procède au montage de ses cubes, il faut se montrer très délicat et très minutieux. Malgré une foule démesurée, j’ai réussi à prendre le chef en photo ainsi que son Rubik’s Cube et j’ai pu goûter un des cubes. Verdict : très puissant en chocolat, peu sucré, un délice !

      Cédric Grolet nous présente son célèbre Rubik’s Cube au chocolat.

      Après toutes ces démonstrations, un petit tour autour des stands s’impose !

      Comme l’année dernière, je retrouve le stand Pralus avec les fameuses brioches « La Praluline ». Forcément, je craque une nouvelle fois !

      Juste à côté du Pastry Show, il y avait le stand « La Mutinerie » tenu par Luc Baudin et Léa Neves, que l’on peut retrouver à Paris, dans le 9eme arrondissement.

      La Mutinerie, leur chocolaterie, est d’abord une ode à la meringue présentée ici sous forme de sucette, ressemblant à un épi de Maïs mais en chocolat. La Mutine signature est une meringue à base de sucre blanc et de sucre de coco, au cœur de gianduja fait maison et enrobée de chocolat. Elle se décline en 7 versions, grands et petits modèles.

      Cette année, j’étais très contente de retrouver le chocolatier Ivan Delaveaux, découvert au Salon de la pâtisserie à Paris, autour de sa ganache mojito. J’ai pu discuter avec lui pendant quelques minutes, lui poser des questions sur ses futurs projets et les évènements à venir. Il est très accueillant et sympathique et m’a autorisé à le prendre en photo avec sa sœur, sur leur stand. Du coup, j’ai craqué pour une boîte de chocolats ! Et oui, on ne repart jamais les mains vides au Salon du Chocolat !

      Pour finir, on ne peut pas quitter le salon sans découvrir le travail titanesque du chef pâtissier Jeffrey Cagnes : une religieuse de plus de 4 mètres de haut, avec 5000 éclairs. J’ai essayé de prendre du mieux que j’ai pu la pièce en photo, mais c’était pas facile !

      Encore une fois, je ne suis pas déçue de me rendre une année de plus au Salon du Chocolat ! Je repars toujours avec de nouvelles techniques, des nouveaux goûts et des nouvelles rencontres gourmandes J. En attendant, avec impatience le programme de l’année 2019 !

      Crème brûlée à la vanille…

      Crème brûlée à la vanille…

      Qui n’est jamais tombé sous le charme de la crème brûlée ? Un cœur crémeux et une fine croûte de caramel… Elle a tout pour plaire et est indémodable ! On peut la retrouver aussi bien au bistrot du coin que dans la maison de notre grand-mère…Elle se marie avec autant de goûts (chocolat, café, fruits exotiques, pistache, etc.) que d’épices (cannelle, fève de Tonka, badiane, etc.) et vous pouvez également la trouver en version salée.

      Personnellement, je préfère rester dans la version classique à la vanille, parfaite pour clore un repas. Celles de ma maman sont toujours délicieuses, à chaque fois c’est un régal … rien ne vaut ses crèmes brûlées, pas même celles que j’ai eu l’occasion de goûter dans des restaurants !

      Du coup, pour son anniversaire, je lui ai offert un chalumeau avec une cartouche de gaz, afin d’être toujours prête (bah oui, c’est ballot d’avoir un chalumeau mais pas le gaz pour l’allumer ).

      Si comme moi, vous faites beaucoup de pâtisserie, je vous recommande vivement le chalumeau, c’est un indispensable ! Déjà pour les crèmes brûlées (fini la cuisson à four vif position grill) mais également pour la tarte au citron meringuée (mon prochain challenge) et pour démouler vos entremets congelés dans les moules en inox (j’ai testé cet hiver avec un moule à bûche, un petit coup de chalumeau rapide sur le dessus de votre moule, et hop, ça se démoule parfaitement !)

      Je l’ai acheté dans le magasin Alice Délice, où ils ont un grand nombre de choix dans les ustensiles culinaires : https://www.alicedelice.com/chalumeau-de-cuisine-pro-alice-delice-p-32523
      Le gros inconvénient avec cette recette c’est qu’une fois qu’on y goûte on y revient forcément … 😉

       

      TEMPS TOTAL

      1h15

      TEMPS DE CUISSON

      50 min

      INGREDIENTS

      Voici la recette, pour 4 personnes :

      • 4 jaunes d’œufs
      • 40 cl de crème liquide entière
      • 4 C. à soupe de sucre cassonade
      • 2 C. à soupe de lait demi-écrémé
      • 1 gousse de vanille
      • Sucre cassonade pour caraméliser

        Préchauffez le four à 140°C.

        Coupez la gousse de vanille en deux pour extraire les graines.

        Faites chauffer la crème et le lait à feu doux avec les gousses et laissez infuser

        Battez énergiquement les jaunes, le sucre cassonade et les graines de vanille pour obtenir un mélange mousseux.

        Versez progressivement la préparation tiédie et filtrée sur le mélange jaune/sucre en mélangeant en continu.

        Ajoutez la crème dans les ramequins, et disposez-les dans une plaque creuse, ajoutez un verre d’eau et mettez à cuire au bain marie pendant 50min, la crème doit trembloter comme un flan.

        Sortez du four, mettez les crèmes au frigo pour qu’elles refroidissent. Sortez-les environ une heure avant la dégustation, versez une couche de sucre sur le dessus et laissez caraméliser avec votre chalumeau.